tag:blogger.com,1999:blog-6436034552493713828.post1697653207431323608..comments2022-04-09T15:09:07.479+02:00Comments on Juris diarium: L'éloignement des étrangers, côté préfectureMarchttp://www.blogger.com/profile/06889201242754812770noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-6436034552493713828.post-1825456379406390942007-10-06T17:50:00.000+02:002007-10-06T17:50:00.000+02:00- 25.000 éloignements par an pour 500.000 clandest...- 25.000 éloignements par an pour 500.000 clandestins : il ne s'agit pas d'un problème arithmétique (20 ans pour éloigner les clandestins), mais d'abord d'un problème politique (quel message est adressé aux candidats à l'immigration clandestine).<BR/><BR/>- On peut s'interroger sur la pertinence d'allouer beaucoup de moyens policiers et juridictionnels à l'éloignement d'étrangers dont la seule faute est l'irrégularité de l'entrée et du séjour, en lieu et place de leurs autres missions. Cependant, renoncer à l'éloignement qui sanctionne l'irrégularité du séjour n'est envisageable, sauf à ruiner des finances publiques déjà lourdement déficitaires, qu'en autorisant les étrangers à travailler (ce qui est proscrit dans de nombreux cas afin de protéger l'emploi des Français et de ne pas créer d'incitation à l'immigration) et en liant les prestations sociales à des cotisations (couverture par des assurances souscrites par les bénéficiaires) et non à l'impôt (couverture universelle). C'est-à-dire passer d'un système socialo-protectionniste (frontières fermées, et prestations déconnectées des contributions) à un système libéral (frontières ouvertes, et assurance volontaire). C'est un choix de société. Mais les partisans de l'abandon de l'éloignement des sans-papiers sont-ils prêts à assumer ce choix ?Anonymousnoreply@blogger.com